Recrutement et qualités humaines

Qualités humaines et compétences techniques : quel profil privilégier ?

Recruter le bon profil, ce n’est pas forcément recruter celui qui a le plus de compétences techniques. Les entreprises accordent de plus en plus d’importance aux qualités humaines de leurs collaborateurs. Alors, quel axe faut-il privilégier ? 

Qualités humaines et compétences techniques : quelles différences ?

Dans un premier temps, distinguons les qualités humaines des compétences techniques. Pour en parler, les anglophones utilisent les termes de soft skills et hard skills.

Les qualités humaines ou soft skills, font appel au savoir-être d’une personne. Concrètement, les soft skills englobent tout ce qui est relatif à l’intelligence émotionnelle. Par là, on évalue la personnalité d’une personne, son caractère et ses aptitudes sociales (comme sa faculté à travailler en équipe ou à communiquer avec les autres).

Les compétences techniques, ou hard skills, sont eux relatifs aux compétences acquises et facilement démontrables. Elles sont souvent acquises via un diplôme ou une formation. Plus généralement, les hard skills resteront les mêmes quelle que soit l’entreprise, là où les qualités humaines s’adaptent en fonction de chaque contexte. Par exemple, savoir coder un site internet est un hard skill. Quelle que soit la structure dans laquelle on évolue, on ne code pas différemment. En revanche, le sens du travail d’équipe diffère en fonction de chaque entreprise, on sera donc dans le soft skill.

Les qualités humaines de plus en plus recherchées

Aux États-Unis, les recruteurs accordent beaucoup d’importance aux qualités humaines. Il existe même des programmes de formation à destination des recruteurs, afin de valider leur compétence en matière de détection des qualités humaines chez les candidats.

En France, la prise de conscience est latente, mais en bonne voie. Les évolutions technologiques bouleversent de nombreux secteurs et demandent aux employés de savoir s’adapter aux changements. Les structures d’enseignement évoluent également. L’école 42 en est un parfait exemple. Elle casse les codes en laissant les étudiants organiser eux-mêmes leurs cours et en s’autoformant.

Un autre facteur explique l’engouement des recruteurs pour les qualités humaines. L’accessibilité à l’information est devenue généralisée avec Internet, via les sites spécialisés ou les MOOC (formation en ligne ouverte à tous). Grâce à ces innovations, le savoir-faire se démocratise et permet à des passionnés de se former en autodidacte.

En conséquence, les modes de management évoluent et accordent de plus en plus d’importance au savoir-être des employés. Vous souhaitez découvrir les qualités humaines attendues dans les prochaines années par les entreprises ? Rendez-vous ici.

Alors, compétence ou qualité humaine ?

Tout dépend du métier…

En matière de savoir-faire et de savoir-être, on ne peut pas être manichéen. Il faut trouver le bon dosage, en sachant qu’il varie selon chaque entreprise.

Cependant, en règle générale, on distingue trois catégories de métier :

  • Les métiers nécessitant de hautes compétences techniques, et moins de soft skills. Il est évident que les compétences primeront sur le savoir-être.
  • Les métiers alliant compétences techniques et savoir-être. Ici, on retrouve la majorité des métiers. Cela s’applique aux métiers nécessitant des compétences techniques alliées à des qualités humaines. Par exemple les métiers en relation avec des clients ou qui nécessitent un travail d’équipe.
  • Enfin, les métiers nécessitant beaucoup de savoir-être, et moins de compétences techniques. Par exemple, prenons un poste de commercial. Excepté une initiation aux techniques de vente, la nuance entre un bon et un excellent commercial se fait sur le savoir-être et les low skills. D’où l’expression « avoir la fibre commerciale ».

 

… Et de l’environnement

Chaque entreprise possède son propre environnement auquel le nouveau salarié doit s’adapter. Ainsi, la balance entre qualités humaines et compétences techniques diffère en fonction de chaque cas.

Concernant l’environnement start-up, on accorde beaucoup d’importance aux soft skills. Puisque l’on demande beaucoup de polyvalence, il vaut mieux avoir une personne avec des compétences moins poussées mais capable de s’adapter et de toucher à tout plutôt qu’un profil pointu dans son domaine, mais incapable d’en sortir.

Dans les TPE, où le facteur humain est déterminant à l’harmonie de l’équipe, le savoir-être est essentiel. Et dans un grand groupe qui recherche un talent expert dans sa fonction, les compétences techniques seront sans doute privilégiées, car difficiles à trouver.

En conclusion

  • Définissez en amont de la campagne de recrutement quel type de profil vous recherchez
  • Adaptez l’orientation de votre recrutement en conséquence
  • Définissez les questions clés à poser en entretien pour augmenter vos chances de recruter le bon profil

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